Por Jean-Etienne de Linarès, Jean-Marie Fardeau e Sharon Courtoux
LIBERATION.FR : 9 de abril de 2007.
"La France doit immédiatement prendre dessanctions ciblées (1) . Elles doivent viser non seulement les individusportant une grande responsabilité dans les massacres, mais aussi leparti au pouvoir à Khartoum qui ne cesse de bafouer les résolutions du Conseil de Sécurité. La France se doit de ne pas banaliser ses relations diplomatiques et économiques avec des régimes responsables de crimes de guerre et de crimes contre l'humanité. En tant que Patrie des droits de l'homme, il lui incombe au contraire d'entraîner les autres membres de la communauté internationale, notamment ses partenaires européens, à peser sur le régime soudanais pour que celui-ci mette dès aujourd'hui un terme à sa politique de massacres systématiques, accepte de coopérer avec la MINUS et la CPI et commence à désarmer les Janjawid ; et que demain il négocie un nouvel accord de paix sur le Darfour avec l'ensemble des factions rebelles et respecte enfin les engagements qu'il a souscrit dans le cadre de l'accord de paix avec les rebelles sudistes du SPLA. Les populations du Darfour ne peuvent pas attendre l'élection en France d'un nouveau Président et d'une nouvelle Assemblée, puis lamise en place d'un nouveau gouvernement. La France, par son Présidentet son ministre des Affaires étrangères, peut dès aujourd'hui rompre avec son attentisme coupable et mettre enfin ses actes au diapason de ses discours et de ses ambitions, au Conseil de Sécurité des Nation sunies ainsi que lors du Conseil Européen des 23 et 24 avril. Quant aux candidats, media et société civile, (2) ils doivent veiller, avec persévérance et intégrité, à ce qu'elle le fasse effectivement. (...)"
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Será pela real relevância da posição francesa no mundo, ou porque eles constroem a sua relevância? Não é de forma leviana que chegados a um aeroporto francês somos convidados a ler a publicidade sobre às directivas do direito humanitário francês, ou se evoca a Declaração dos Direitos do Homem, ou há cartazes que investem no verbo reflectir, e utilizando-o para se pedir reflexão sobre políticas europeias. Estes fenómenos não se manifestam gratuitamente, há com certeza a vontade de continuar a estar no centro das decisões, de produzir ou conhecer as propostas que afectam a vida dos europeus. Não pode ser a periferia geográfica a explicar porque chego à Portela e vejo restos de anúncios sobre o Euro 2004.
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